Dans son Dictionnaire de l’Islam, T.P. Hugues rapporte une parole du célèbre poète, romancier et scientifique allemand J.W. Von Goethe (1749-1835) issu de son livre : Divan occidental-oriental. Cela concerne le Coran et il disait: « Pendant de longues années, les prêtres de l’impiété nous ont privés des richesses du saint Coran et nous ont caché la grandeur de son Prophète ; grâce aux progrès de la science cette sottise a été dévoilée et ce livre extraordinaire a réussi à attirer l’attention de tous au point de devenir la base de la pensée. Aussi souvent que nous le lisons, au départ et à chaque fois, il [le Coran] nous rebute. Mais, soudain, il séduit, étonne et finit par susciter l’admiration. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ainsi donc, ce livre continuera d’exercer une profonde influence sur les temps à venir »
Et concernant celui qui a transmis le Coran à l’Humanité, à savoir le Messager d’Allah paix et salut sur lui, Goethe poursuit en disant: « Nous les Européens avec tous nos concepts n’avons pas pu encore atteindre ce que Mohammed a atteint et nul ne pourra le dépasser. J’ai cherché dans l’histoire de l’Humanité un homme qui en soit l’exemple idéal et je l’ai trouvé en la personne du Prophète Mohammed. Et ainsi doit se révéler la vérité et s’élever comme a réussi Mohammed à assujettir le monde entier par le monothéisme. »
Voici donc comment un homme comme Goethe considérait le Coran et le Prophète paix et salut sur lui. Que dire alors de la considération du Messager de Dieu à l’égard de ce Coran alors qu’il en a été son plus fidèle transmetteur et son plus fin connaisseur ? Nous comprenons donc pourquoi lorsque ce dernier était soucieux ou éprouvait de la tristesse, il a implorait son Seigneur en disant : « Je Te demande de faire du Coran le printemps de mon cœur, la lumière de ma poitrine, la dissipation de ma tristesse et la fin de mon souci. » Alors, son souci et sa tristesse se dissipaient, il s’apaisait et se tranquillisait. Voilà un des innombrables fruits du Coran et une de ses nombreuses traces dans le cœur du serviteur : l’apport de la sérénité et la tranquillité, bienfait ô combien précieux dans la vie de toute personne et auquel chacun aspire tant dans sa vie mondaine que dans sa vie spirituelle.